histoire de la moto

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En 1955 la YA-1, première moto Yamaha, est fabriquée dans l’usine d’Hamikata au Japon. Création de Yamaha Motor Co. Ltd et séparation d’avec Nippon Gakki en juillet. Victoire dans les courses du Mont Asama, et du Mont Fuji Ascent Race en catégorie 125...Treize ans plus tard en 1968, Yamaha invente la catégorie trail en commercialisant la 250 DT-1, c'est aussi la création de la première motoneige, de la SL350. Cette même année Yamaha fonde sa première filiale étrangère aux Pays-Bas : Yamaha Motor Europe N.V. Yamaha est Champion du monde des constructeurs vitesse 125 et 250. avec Read (double champion du monde de vitesse dans ces deux catégories).

C'est donc en 1968, que la marque japonaise au diapason fait son entrée dans le clan des twins verticaux avec un modèle mis au point en collaboration avec Toyota, la 250 DT1...Œuvre conjointe des ingénieurs maison et de deux américains de chez Yamaha-USA qui travaillait sur un projet parallèle : Dave Holeman et Jack Hoel, parviennent à convaincre les Japonais de l’intérêt d’une moto tout-terrain qu’on pourrait sortir le week-end pour s’amuser hors des sentiers battus et suffisamment polyvalente pour servir à se déplacer la semaine. Yamaha planchait justement sur un deux-temps pour animer sa première moto de cross. Ça tombait bien !

Rien de vraiment révolutionnaire chez miss DT-1, mais avec sa géométrie, son petit réservoir, son guidon de cross, ses leviers “boulés”, son importante garde au sol et son sabot-moteur, ce n’est plus un scrambler, ni une cross, ni une routière. Yam’ a inventé une nouvelle approche de la moto, surtout assorti d’un petit deux-temps (même s’il s’agissait alors de la plus grosse cylindrée unique jamais construite par la marque) avec graissage séparé Autolube évitant la fastidieuse corvée du mélange. Pas exempte de défauts, la DT avait aussi un atout de “poids” pour l’utilisation en tout-terrain face aux scramblers : ses 119 kg. Et puis la petite Yamaha était très bien équipée avec un éclairage, un tableau de bord et une selle biplace plutôt satisfaisant. Succès immédiat aux Etats-Unis (modèle le plus vendu du pays en 1969), il faut attendre “l’année érotique” pour la voir débarquer en France. Incité à importer l’ovni maison par le directeur japonais de Yamaha-Amsterdam, Jean-Claude Olivier finit par accepter d’en faire venir 27 après en avoir eu une à l’essai quelques mois, à son domicile. Le 7 mai, les caisses débarquent au 51 rue Marjolin, à Levallois. A la descente du camion et comme un peu plus tard les motards français, le personnel de Sonauto reste perplexe autour de cette drôle de moto…Toutefois le marché hexagonal n’est pas encore prêt pour le trail. Il faut attendre 1970 et l’arrivée de la 125 AT-1, la petite sœur, pour voir réellement le genre se populariser sur le créneau des 125. Au cours des années 70, le gros des ventes est assuré par les deux-temps ce qui n’empêche pas Yamaha de développer une gamme de quatre temps, (comme la XS 650)...

Après avoir inventé le concept du trail avec la DT 250, la firme japonaise eut l’audace de créer la 500 XT…Avec le succès que l'on sait ! Directement inspiré des machines anglaises comme la BSA Goldstar, le premier gros mono japonais va remettre au goût du jour ce type de motorisation. Dérivée de la TT 500, moto d’enduro, ses succès et les nombreux podiums trustés au Dakar, vont asseoir son image de machine fiable et robuste. Surtout, ils vont faire rêver toute une génération de motards de voyages et d’aventures…Mais ceci est une autre histoire (voir en annexes) .

Source en partie : https://trailsetcompagnie.wordpress.com/un-peu-dhistoire/

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