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science et culture

Oui ou non à l’euthanasie ?

Publié le par frico-racing

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Oui ou non à l’euthanasie ?
Article actualisé en 2021 suite à la circulaire du 19 mars 2020 évoquée par « Le Canard enchaîné » qui incitait les médecins à limiter (faute de lits et de personnels suffisants), l’admission en réanimation des personnes dites « fragiles » et le projet de loi débattu le 8 avril dernier (voir liens en fin d'article)...

En France (et depuis longtemps), le Comité d’éthique dit non à l’euthanasie et au suicide assisté. Pourquoi ?

Il n'empêche que reposant sur le mensonge et une propagande éhontée - faute de lits, de matériels, de soignants et d'infrastructures suffisants - l’État Macron à bien contraint les médecins : A en 2020 ; limiter "l’admission en réanimation des personnes" dites "fragiles"... (voir en fin d'article)

Il y a déjà longtemps que le Comité consultatif national d’éthique a rendu un avis négatif sur la légalisation de l’euthanasie et le suicide assisté. Il tient en cela à différencier le "laisser mourir" du "faire mourir".

« Laisse mourir », d’accord. « Faire mourir », non !

Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) souligne dans un rapport sur le sujet que : « la majorité des membres du Comité expriment des réserves majeures et recommandent de ne pas modifier la loi actuelle, estimant qu'elle opère une distinction essentielle et utile entre "laisser mourir" et "faire mourir", même si cette distinction peut, dans certaines circonstances, apparaître floue. » Autrement dit, les membres du Comité considèrent que « le maintien de l'interdiction faite aux médecins de "provoquer délibérément la mort" protège les personnes en fin de vie, et qu'il serait dangereux pour la société que des médecins puissent participer à "donner la mort". »

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Les Français comme sur d'autres sujets ne connaissent pas les textes...

Actuellement, l’euthanasie et le suicide assisté sont interdits, dans la loi Leonetti « relative aux droits des malades et à la fin de vie ».

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Et le CCNE veut avec raison que ça le reste.

Cette loi énonce toutefois l'interdiction de l'« obstination déraisonnable », c’est-à-dire l’acharnement thérapeutique, et reconnaît déjà le respect de la volonté des patients.

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Pourquoi je suis contre l'euthanasie:

Une société ne rompt pas avec l'interdit de donner la mort sans conséquences.

Cet interdit fondamental, commun à toutes les civilisations, à toutes les cultures, ne peut faire l'objet d'aménagements sans repousser, mécaniquement, plus loin les limites de la transgression.

On n'assure pas la dignité d'un Homme en lui donnant la mort.

On doit garantir la dignité dans la vie et non par la mort. Au prétendu droit de mourir dans la dignité, il faut opposer le droit de vivre dans la dignité. Il n'y a pas d'autre choix concevable que d'être aux côtés de ceux qui se battent chaque jour pour assurer la dignité d'une personne mourante, plutôt que de ceux qui, de loin, préconisent l'injection.

L'euthanasie est une démission collective.

Elle est l'ultime option d'une société qui a abandonné l'ambition d'être une société, une communauté qui prend soin des siens, une société qui a abandonné l'ambition d'assurer la dignité de ses mourants. Par l'euthanasie, elle tend à effacer, à supprimer, le problème, elle ne le traite pas.

L'euthanasie est le choix d'une société matérialiste, égoïste et individualiste,

qui n'accepte pas la faiblesse, la fragilité. Elle cultive la jeunesse, la beauté, la fête, le corps. Le handicap lui fait horreur : il est éliminé ou éloigné. La mort terrifie ? Elle est cachée, elle est hâtée.

Autoriser l'euthanasie active porterait un coup fatal au développement des soins palliatifs.

C'est pourtant la seule solution d'une dignité véritable, et l'honneur d'une société. Ce développement est réclamé avec insistance par les praticiens (parmi lesquels Didier Sicard, ancien président du CCNE), mais il faut une volonté politique et sociale forte pour développer la démarche des soins palliatifs.

Les soins palliatifs en hôpitaux demandent du temps, du personnel, de l'argent.

Dans ce système mercantile, face aux coupes budgétaires et "économies" dans la santé ; le recours à l'euthanasie ne serait il pas la solution facile ??...2

Sources en partie : Erwan Morhedec


* voir cet article : link


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