DROIT À MANIFESTER : LA FFMC DÉFEND NOS LIBERTÉS
Ceux qui professent vouloir la liberté et déplorent l'agitation sont comme le paysan qui voudrait récolter sans avoir labouré. Frederick Douglass
Tous les militants et sympathisants de la FFMC se souviennent des manifestations que nous avons organisées début 2018 contre la mesure des 80 km/h. La loi surnommée anti-casseurs prétend s’asseoir sur la liberté de manifester, sous prétexte d’empêcher les violences lors des manifestations ! Mais tout existe déjà pour condamner un casseur, la preuve en a été donnée par le gouvernement lui-même, qui s’est étalé largement dans les médias sur le nombre d’arrestations et de comparutions immédiates liées à ces violences ! L’arsenal judiciaire existe donc bien sans qu’il soit besoin de mettre à mal la liberté de manifester comme la présomption d’innocence ! Car c’est bien de ça qu’il s’agit : sous prétexte de réprimer les violences, le gouvernement profite de l’occasion pour poser les jalons d’une interdiction pure et simple de manifester. Ça permettrait d’interdire de manifester dans des lieux « sensibles » ? La FFMC n’a par exemple jamais eu l’autorisation de manifester sur les Champs Élysées, cette raison n’est donc pas valable ! Ficher les personnes susceptibles de violences permettrait de les éviter ? Les terroristes responsables des attentats étaient fichés « S » avant le Bataclan, on connaît la suite ! Non, décidément, il s’agit là d’un brûlot que la population, hypersensibilisée par le mode spectaculaire des reportages, finit par accepter sans comprendre qu’elle implique une grave restriction des libertés.
La FFMC, aux côtés d’autres organisations syndicales, humanitaires et autres, se garde bien de gober tout cru cet argumentaire fallacieux. Si encore l’excès de répression qui a valu à la France une remarque de l’ONU gagnait aussi facilement et efficacement les tribunaux que les exactions tout aussi inacceptables des casseurs… Nos statuts stipulent noir sur blanc le respect de l’autre et la préservation des libertés. Nous l’assumons en nous associant avec ceux qui, comme nous, défendent nos droits fondamentaux. Si nos combats peuvent parfois diverger, ce droit fondamental, lui, nous unit.
Le Bureau national (mars 2019)
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Le Bureau national, de G à D : Francis Cervellin, Richard Esposito, Céline Aubrun, Michel Ecochard, Christelle Audigier (Robert), Fabien Delrot, Frédy Guilbert.
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Adoptée par une large majorité lors des Assises 2018 de la FFMC, cette résolution sur la prise en compte des enjeux écologiques qui concernent le 2RM sera soumise au vote en AGE pour décider de l'inclure dans nos statuts dès 2019 :
Soucieuse de la problématique environnementale, consciente de la nécessité d’une transition énergétique afin de préserver les générations futures, et attachée à la liberté de choix des modes de transport, la FFMC prend en compte les nouvelles technologies et les questions de mobilité tout en préservant la prédominance de l’humain, sa liberté et son indépendance.
Pour ce faire, la FFMC favorise les échanges et actions avec les acteurs du monde de la moto, les utilisateurs de 2 et 3 RM ainsi que tous les représentants des autres usagers de la route.
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À MOTO AUSSI, L’UNION FAIT LA FORCE !
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Depuis maintenant deux ans, la FFMC fait partie d’un groupe de travail qui réunit autour de ses deux initiateurs la FFM et la FFMC, les acteurs français du monde de la moto. Le but de ce groupe de travail est d’élaborer chaque fois que c’est possible une stratégie commune pour faire des propositions aux pouvoirs publics, ou répondre à celles de nos gouvernants. On trouve aux côtés de la FFM et de la FFMC la CSIAM, chambre syndicale des constructeurs et importateurs, le CNPA-FNCRM, conseil national des professions de l’automobile, et le Codever, collectif de défense des loisirs verts.
Dans le même principe que notre « Plus nombreux, plus forts », un groupe de travail constitué de l’ensemble des acteurs du monde de la moto a bien plus de poids auprès des pouvoirs publics. Comme beaucoup d’intérêts sont communs, beaucoup de points qui nous concernent peuvent faire l’objet de positions et propositions communes : pourquoi s’en priver ?
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FOCUS SUR...
Motard d'un jour
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Depuis 2010, la Fédération Française des Motards en Colère organise chaque année les journées Motard d'un jour. Un nom qui a été « inventé » par le Monsieur Moto du 57 (Moselle) puis repris par la FFMC, qui organisait de longue date des balades avec les élus.Destinée aux élus et techniciens des collectivités territoriales, elle leur permet de percevoir concrètement la place du 2RM dans l'environnement routier, tant sur les enjeux de sécurité routière que, plus largement, sur le thème de la mobilité.
Une journée classique est composée d'une balade pédagogique et ludique autour des spécificités de la conduite d'un 2 ou 3-roues motorisé. Le but est d’emmener les élus et techniciens invités, de préférence à la place passager de la moto, afin qu’ils vivent concrètement ces spécificités des 2 et 3 roues motorisés. Si les invités ont trop peur d’une balade en selle, on peut leur proposer de suivre en voiture, ou même d’assister à la projection d’un film démonstratif.
Récemment, on a pu vérifier les conséquences positives d’une opération Motard d’un Jour réalisée par la FFMC 39 à Saint Claude. La municipalité a pris en compte les constats relevés au cours de l’action, et a déjà réalisé un bon nombre de corrections dans ses rues.
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Ce numéro innove en publiant les résultats d’un nouveau crash-test de casques – 22 ont été mis à l’épreuve – qui tient compte de la rotation du cerveau. Ce protocole, Certimoov, est conduit par la Mutuelle des motards et vous en retrouverez régulièrement les résultats dans nos pages. Notre protection y gagnera à terme pour rouler en roadsters (notre comparatif), en trails (notre match) pour arpenter les Dolomites (notre voyage du mois) ou encore aller voir prochainement au Mans les Energica de MotoE dont nous avons visité l’usine.
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