La bataille des retraites est engagée !...

Publié le par frico-racing

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La bataille des retraites est engagée !...
Réforme des retraites : l’intersyndicale appelle à la grève le 19 janvier

Pour la première fois depuis douze ans, toutes les organisations syndicales ont appelé à manifester ensemble pour une « puissante mobilisation dans la durée », afin d’empêcher tout recul de l’âge légal de départ à la retraite.

Le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans annonce une vive opposition, au Parlement, comme dans la rue. Après la présentation par Borne de la réforme emblématique du gouvernement ce mardi, tous les syndicats ont appelé à une première journée de manifestation et de grève. Et ils ont choisi la date du 19 janvier. Ils ont été rejoints dans la soirée par l’ensemble des partis de gauche qui appellent aussi à la grève.

Les dirigeants des huit grands syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) s’étaient réunis en fin d’après-midi à la Bourse du travail à Paris. Cette réforme des retraites « va aggraver la précarité, rien ne justifie une réforme aussi brutale ». Selon les derniers sondages, une large majorité de Français est opposée au relèvement de l’âge légal. Les syndicats avaient prévenu de longue date qu’ils s’opposeraient à tout recul de l’âge de départ, à 64 ou 65 ans.

« Les organisations syndicales n’ont eu de cesse de proposer d’autres financements. (…) Jamais le gouvernement ne les a étudiés sérieusement » ; cette première journée est le « démarrage d’une mobilisation pour que cette réforme » n’aboutisse pas.

« Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue », ont-ils à nouveau dénoncé dans leur communiqué. « Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale », écrivent-ils.

Nous sommes déterminés à ce que cette réforme ne passe pas » et « on souhaite qu’il y ait le maximum de salariés en grève » le 19 janvier, a déclaré, Philippe Martinez.

« Il faut qu’on montre qu’on ira jusqu’au bout »

Selon la réforme présentée par É Borne, l’âge légal sera progressivement relevé au rythme de trois mois par an à partir du 1er septembre. Il sera donc fixé à 63 ans et 3 mois en 2027 à la fin du quinquennat, puis atteindra la cible de 64 ans à l’horizon 2030. « Pour bénéficier de sa retraite à taux plein, il faudra, dès 2027, avoir travaillé 43 ans, durée de cotisation votée dans le cadre de la loi Touraine de 2014 », qui avait fixé l’échéance à 2035.

La logique est toujours la même : nous tuer au travail (l’espérance de vie en bonne santé est de 63 ans en France...) et baisser le montant des pensions. Ça suffit !... Il faut stopper cette nouvelle attaque, et revenir à la retraite à 60 ans à taux plein.

Ils volent aux pauvres pour donner aux riches

La réforme des retraites est une façon de diminuer les richesses qui reviennent aux salariéEs pour les transférer au grand patronat : le gouvernement l’a avoué, il veut s’en servir pour réduire drastiquement l’impôt sur les sociétés.

Nous refusons que l’argent des cotisations retraites soit transféré aux entreprises. Les entreprises du CAC40 ont justement donné à leurs actionnaires 80,1 milliards d’euros en 2022 ! Elles n’ont pas besoin de notre argent, et les exonérations de cotisations octroyées au patronat (64 milliards selon une récente étude de chercheurs de Lille) doivent être arrêtées pour renflouer les caisses de la Sécu.

Manifestement, Macron veut à tout prix nous faire payer leur crise, en faisant baisser nos revenus. Avec une inflation de + 14,6 % sur les produits du quotidien (allant jusqu’à 25 voire 33 % sur certains produits), sans compter l’énergie, nous sommes des millions à être pris à la gorge.

Faire face à Macron et son monde

Le gouvernement et le patronat veulent vider nos poches, et espèrent nous mettre la tête sous l’eau. Ils font le pari que les réactions seront faibles, pour pouvoir passer en vitesse au vote à l’Assemblée nationale en s’appuyant sur la droite LR.

Il faut que cette nouvelle attaque serve de déclencheur pour porter l’ensemble des colères : les salaires et tous les revenus trop bas, les conditions de travail qui se dégradent, les services publics qui se décomposent (à commencer par celui de la santé)... À l’occasion de cette bataille des retraites, nous avons la possibilité d’exprimer notre rejet de Macron et de ce gouvernement illégitime, pour que les exploitéEs et les oppriméEs prennent leur affaires en main, pour se débarrasser de cette société d'exploitation sans frein.

Mobilisation générale !

La semaine prochaine marquera le début de la bataille des retraites. Le mardi 17 janvier, les personnels de l’éducation seront en grève pour des embauches et pour défendre les retraites. Le jeudi 19 janvier aura lieu la première journée de grève et de manifestation à l’appel des organisations syndicales. Le samedi 21 janvier, une manifestation nationale se tiendra à Paris (14h, Bastille), à l’appel en particulier de plusieurs organisations de jeunesse.

Pour gagner, il va falloir construire un mouvement d’ensemble : nous mobiliser sur nos lieux de travail et d’études, dans nos quartiers, dans la jeunesse, pour manifester, nous organiser en assemblées générales et en coordinations interprofessionnelles, pour construire une grève dans la durée et des manifestations de masse afin de faire reculer le pouvoir.

Sachez enfin Alors que l’ensemble des travailleurs devraient travailler au moins jusqu’à 64 ans, que le gouvernement veut supprimer les régimes spéciaux et les aligner sur le privé, les policiers avec la réforme pourront partir à 54 ans. Réprimer les quartiers populaires et les manifestants, c’est usant !...

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