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GRECE GENERALE ?

Publié le par frico-racing

L'ARNAQUE SE PRECISE...

Après s'être bien "bourrée" avec la crise, la finance joue maintenant à la roulette grecque.

Après Athènes, à qui le tour ? Lisbonne? Madrid? Dublin? Rome? Paris?

Allons-nous vers la «Grèce générale»?taxe pauvres-6b2ed

Aujourd’hui, l’Etat grec emprunte sur les marchés financiers à près de 9%, alors que la France, n’emprunte qu’à 3,28% sur dix ans et à moins de 1% sur deux ans.

La situation de la Grèce est donc intenable. Impossible d’assurer les finances courantes d’une nation avec un taux d’intérêt aussi élevé.

Le plan de sauvetage adopté par l’europe et  le FMI qui prêteront 110 milliards d’euros sur trois ans à Athènes à un taux de 5% n’est qu’un début de ce qui nous attends.

 En commençant par le maillon faible, le but du CAPITAL est évident, une fois encore...« BAISSER LE COUT DU TRAVAIL » à son profit dans toute la zone €.

Déjà en Espagne, les salaires et retraites  vont diminuer, en France, ils préparent les esprits !

Le plan Grec est un « modèle » de ce qui nous attend, si on les laisse faire.

« L’effort » demandé aux Grecs est massif et brutal. Ils devront s’acquitter d’une TVA à 23% contre 21% actuellement. A titre de comparaison, le taux de TVA en Suisse sera fixé à 8% dès l’an prochain.

Les retraités verront leurs rentes amputées jusqu’à 35%, les fonctionnaires perdront autant...et n'en doutons pas, le privé dans la foulée !

Bref, d’ici fin 2014…la Grèce devra faire des économies à hauteur de 30 milliards d’euros, soit 43 milliards de francs.

A quand la « génération 300 euros » ?

Si les médias (aux ordres) ont gaussé, les treizième et quatorzième mois versés aux fonctionnaires grecs, il faut savoir que les salaires versés dans ce pays ne sont pas comparables aux nôtres.

En 2008, la jeunesse grecque avait multiplié les manifs violentes en se proclamant «génération 600 euros», allusion à la paie mensuelle moyenne d’un jeune salarié. Devra-t-elle s’appeler «génération 300 euros»?

L’effort réclamé aux Grecs est d’autant plus insupportable qu’il est imposé par des instances extérieures (l’Union européenne, le FMI) et à cause de la droite et la fausse gauche (scandales et corruption) qui se partagent le pouvoir, depuis la chute de la dictature…

L’idée de demander son avis au peuple qui va subir ces restrictions n’a effleuré personne.

Cette tendance n’est pas propre qu’à la Grèce et chaque fois que les charlatans qui gouvernent, le prennent pour quantité négligeable, le peuple se rebelle.

 Ce qui se prépare pour la France est presque du "copié-collé".

Un citoyen prévenu en valant deux ! 

Trois jours après l’annonce du plan d’austérité en Grèce, François Fillon dégaine le gel des dépenses publiques pour trois ans.

Il s’attaque aux plus pauvres avec la baisse des aides sociales comme l’aide au logement ou l’allocation adulte handicapé. Il poursuit la destruction des services publics avec le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.
Toutes ces attaques viennent s’ajouter à la réforme des retraites et au recul de l’âge légal de 60 à 63 ans dévoilée par le gouvernement.

Cette politique obéit à la même logique que le prétendu plan de sauvegarde refusé par le peuple grec en lutte.

La crise financière et économique sert de prétexte au gouvernement Fillon pour imposer une politique d’austérité qui était déjà dans les tuyaux.
La dette ?

Contrairement à ce que dit la propagande gouvernementale, la dette n’est pas due à trop de dépenses sociales, mais à des recettes insuffisantes.

Depuis plus de 25 ans, les plus riches, les actionnaires, les grands groupes, ne paient pas assez d’impôts.

Les vrais responsables de la dette sont les grandes entreprises qui profitent des exonérations de cotisations sociales et des subventions publiques, ceux qui bénéficient du bouclier fiscal. Pour combler ce déficit, les États empruntent… aux plus riches qui encaissent les intérêts : 43 milliards cette année !

Quand, il y a quelques mois, les banques étaient au bord de la faillite les États les ont sauvées.

Aujourd’hui ces mêmes banques qui font à nouveau des profits exorbitants mettent les États en faillite. Et il faudrait accepter des sacrifices pour rembourser ces profiteurs !
Réforme des retraites ou plan d’austérité, c’est la même logique : faire payer la crise du système capitaliste par les populations.
Une seule réponse, un mouvement d’ensemble, une mobilisation générale.

C’est dans ce sens que doit se préparer la grève du 27 mai appelée par les organisations syndicales.

frico

Sources - NPA-BELLACIAO


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Publié dans Politique et Société

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