Stupeur et tremblements

Publié le par frico-racing

Juste une parabole ?

En parcourant sur le Web les photos d'actualité...de Grèce, Italie, Royaume-Uni, France, Espagne...Suite aux manifs passées ou actuelles contre les  politiques de destruction sociale imposée par la MAFIA financière mondialisée...On y remarque : la même révolte, les mêmes slogans, les mêmes cibles, les mêmes flics et la même répression.silvio berlusconi en sang reference

Même si Berlusconi avait inauguré "la mode"

Une analogie frappe en tout premier lieu : ce sont ces visages, dont les traits sont déformés par un mélange de stupeur et de terreur.

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Ces visages sont ceux de Camilla, femme du prince de Galles, et de Costis Hatzidakis, ancien ministre grec des transports.

Quelque chose dans leur regard est né, au milieu de l’étonnement et de la peur soudaine, et ce quelque chose est probablement le reflet de ce qui s'est passé au détour des manifestations, grèves et combats de rue, en France, en octobre, à Londres, Bacelone, Rome ou Athènes, au cours du mois de décembre.

-Camilla, qui salue ses « sujets », vitre baissée, tancée d’un coup de bâton, menacée du sort des rois/reines qui prétendent régner innocemment ..."Qu'on leur coupe la tête".

-Costis Hatzidakis, frappé au visage, et du nom qui est celui des gens de sa classe : celui de "voleur".

Dans leur regard à tout deux, l’étonnement de voir ainsi les moutons devenir lions.

Il ne s’agit nullement de dire que, parce qu’une héritière et un député auront été corrigés, "la Révolution" est à portée de main, non : mais on ne peut que constater la montée irrésistible d’un besoin vital de bouleversement de ce monde qui s'effrite.

Et, chaque fois que la révolte gronde, que la grève pointe son nez, j’en viens à espérer qu’il sera, dans un avenir proche, possible de vivre ces instants de revanche, sans qu’aucune inertie syndicale ou départ en vacances ne puissent stopper nos ardeurs.

Courage à toutes et à tous, et bonne année pour 2011. Actions à jouer et à placer  là où cela fait mal, dans le grand capital pour une plus value d’espoir, un gain de dignité et une joie de vivre.

Un nouveau visage se dessine à grands pas .

La violence, c'est eux, nous sommes le nombre, n’ayons pas peur d’être !

 

Texte : D'aprés "joli mois de décembre"

marx noel


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