Vers les 700 abonnés, pour ne rien rater, abonnez vous à mon blog (gratuit) newsletter en bas de page à droite...

Né le 7 août 1948, Christian Ravel A douze ans, accompagne son père à Montlhéry et s’imagine déjà sur la piste au guidon d’une moto ou au volant d’une voiture de course. A seize ans il se lance dans la compétition amateur...En quelques années il devient un des plus grands espoirs de la moto Française....En six ans, il devient pilote professionnel.

C’est le championnat du monde qui l’intéresse. Avant de prendre le chemin du Continental Circus, il s’offre un titre de Champion de France 250cm3 en 1966 au guidon d’une Ducati Mach 1 et d’une Yamaha.
Au cours des années qui suivent, Christian Ravel court sur Aermacchi avant de revenir aux Yamaha. Finalement, c’est au guidon d’une Kreidler qu’il participe à son tout premier Grand Prix de France. Il prend ensuite le guidon d’une Velocette avec laquelle il décroche la victoire aux Coupes de Paris.

En 1969, il rejoint l’équipe Yamaha-Sonauto pour courir dans trois catégories mais c’est surtout en 250cm3 qu’il brille en devenant vice-champion de France derrière Jean Auréal. Sur sa Yamaha, il participe en outre à quelques Grand Prix.
C’est Kawasaki qui lui offre l’opportunité de courir aux 1000 km du Mans. Xavier Maugendre lui propose de prendre le guidon d’une Mach III 500cm3 aux côtés de Pierre-Louis Tébec. Et c’est un coup gagnant puisque les deux hommes remportent l’épreuve.

Fort de sa victoire, Ravel dispose d’une porte d’entrée au sein de l’écurie Kawasaki pour la saison 1970 et les choses se concrétisent davantage encore lorsque Baranne s’investit en tant que sponsor auprès de l’équipe.

Au guidon de la H1R et un nouveau titre national en poche, Christian Ravel s’aligne enfin sur la grille de départ des Grand Prix en tant que professionnel aux côtés des plus grands noms de l’époque. Et la saison démarre bien puisque Ravel s’offre une seconde place au Grand Prix de Belgique. Il enchaîne ensuite les courses avec de belles performances notamment en Allemagne sur le Sachsenring où il prend le départ en 14^ème position avant de reprendre la troisième place durant la course ; il finira à la cinquième position suite à des ennuis mécaniques.

En Ulster, il signe le troisième meilleur chrono derrière Giacomo Agostini et Ginger Molloy mais en pleine course sa Kawasaki décolle et sa roue avant se bloque à l’atterrissage, Ravel chute violemment mais s’en sort par chance avec une simple blessure au pied.

A la fin de la saison 1970, il pointe au septième rang mondial et entend bien faire mieux l’année suivante mais le 4 juillet 1971, il se tue au Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps.

Article associés et sources :