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Réforme des RETRAITES 2010

Publié le par frico-racing

Le 1er MAI 2010 a été la première riposte à la liquidation de la Retraite à 60 ans !

Une nouvelle arnaque se prépare, empêchons les !

Contrairement aux boniments de l'époque, les "réformes de 1993-2003-2008 n'ont évidement rien réglé...puisqu'elles étaient faites pour nous "entuber" !

On ne voit donc pas en quoi les projections du COR à 40 ans seraient plus crédibles ?

Aucune négociation n'est prévue, (ils ont déjà décidé) juste une "CON-certation" de plus pour faire croire qu'on est en démocratie...

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Appuyé par, une publicité de 5.8 millions d'€ (payée avec nos impôts) et les médias aux ordres (comme d'habitude pour nous faire avaler n'importe quoi)  la "lobotomisation" est en marche..."ON VIT TROP VIEUX !"...Et Alain Minc, (conseillé de Sarkosy), d'en rajouter en déclarant sur France infos que les dépenses de santé des "très vieux" sont un "luxe"!

 Alors qu'une écrasante majorité de salariés est contre tout recul de l'âge de la retraite !  

Pour le COR, officine gouvernementale, 3 solutions:

-Reculer l'âge de départ à la retraite à 67 ans.

-Augmenter les cotisations.

-Baisser le niveau des retraites actuelles et futures...Bas voyons !

Les salariés et les retraités ne peuvent pas être les seuls sur lesquels reposent tous les efforts, les pistes ne manquent pas : élargissement de l’assiette des cotisations à la valeur ajoutée, cotisations sur les stock-options et d’autres rémunérations non assujetties, abolition des privilèges fiscaux, par exemple.

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On les laisse faire ?

Ou on leur botte le cul ?

La Fondation Copernic et l’association Attac lancent une pétition pour une "vaste mobilisation citoyenne" sur les retraites, demandant une taxation des profits pour s’attaquer aux déficits et la fin de "l’idéologie absurde du travailler toujours plus".

"Nous souhaitons contribuer à une vaste mobilisation citoyenne pour stopper cet engrenage", écrivent l’association altermondialiste Attac et la Fondation Copernic, qui rassemble notamment des universitaires et des acteurs du mouvement social.

Soulignant que les réformes des retraites menées depuis 1993 "ont déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20%", elles jugent que le gouvernement prépare un nouvel allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein et un recul de l’âge légal minimal.

"Ces mesures condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes et tous ceux et celles qui ont connu et connaîtront des périodes de chômage et de précarité importantes", déplore le texte de la pétition.

"La vraie raison des mesures qui s’annoncent n’est pas liée à la démographie", poursuivent ses auteurs pour qui l’objectif principal serait de rassurer les marchés financiers.

Pour régler le problème des déficits, le texte propose comme alternative "un accroissement des prélèvements sur la richesse produite", visant particulièrement les profits pour "en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers".

L’appel peut être signé sur

http://exigences-citoyennes-retraites.net/

"Le gouvernement français s’apprête à engager une nouvelle réforme qui risque de porter un coup fatal au système de retraite par répartition en jurant une fois de plus que c’est pour le sauver. Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique, car toutes les dispositions prises (calcul sur les vingt-cinq meilleures années, indexation sur les prix et non plus sur les salaires des actifs, allongement de la durée de cotisation sous peine de décote ont déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 %.

Elles ont aggravé les inégalités déjà fortes entre les pensions des hommes et des femmes.

Le Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit que le taux de remplacement moyen œ†niveau de la retraite par rapport au salaire œ†passerait de 72 % en 2007 à 59 % en 2050.

Cette dégradation continuera donc de frapper les actuels retraités et touchera également les générations suivantes.

Malgré ce bilan désastreux, le gouvernement veut aller encore plus loin en supprimant l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans en le portant à 62, voire 65 ou 67 ans, comme le demande le Medef, et en remettant en cause le calcul sur les six derniers mois d’activité des retraites du secteur public.

Jumelées avec un nouvel allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein, ces mesures condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes et tous ceux et celles qui ont connu et connaîtront des périodes de chômage et de précarité importantes.

Ce sont les salarié(e)s les plus jeunes qui subiraient les effets cumulés de ces orientations au moment de partir à la retraite. Le gouvernement et le patronat persistent à vouloir durcir les conditions de départ en retraite alors même que les entreprises continuent de se débarrasser des salariés âgés avant qu’ils aient acquis la totalité de leurs droits.

Exiger que les salariés travaillent et cotisent plus longtemps, alors que l’âge moyen de cessation d’activité est de 59 ans, ne vise qu’à baisser le niveau des pensions.

De plus, cette logique remet en cause la solidarité intergénérationnelle.

Il n’y a aucun sens à augmenter l’âge de la retraite alors que le chômage de masse sévit pour les jeunes.

Au lieu de voir dans la retraite par répartition une transmission perpétuelle et solidaire de la prise en charge d’une génération par la suivante, le gouvernement et le patronat, afin d’attiser la division, la stigmatisent comme un fardeau pour la seule génération à venir.

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Le danger ne s’arrête pas là.

Le COR dessine les contours d’une réforme pour remplacer notre système par un autre par points ou par comptes notionnels.

Dans les deux cas, il s’agirait de ne plus avoir à assurer un taux de remplacement du salaire défini à l’avance et de faire de la variation du niveau des pensions le moyen d’équilibre financier des régimes. Cela aggraverait encore la baisse du niveau des pensions et contraindrait les salariés, particulièrement les salarié(e)s pauvres et effectuant les travaux pénibles, à travailler toujours plus longtemps.

La vraie raison des mesures qui s’annoncent n’est pas liée à la démographie.

La crise financière a provoqué une récession et donc une flambée des déficits publics.

Les États continuent benoîtement à financer leurs déficits en empruntant sur ces mêmes marchés financiers qui ont provoqué la crise.

Réduire ces déficits pourrait se faire par une taxation du capital. Mais les spéculateurs refusent évidemment cette solution, demandent que les États donnent des gages et exigent une réduction des dépenses publiques.

Une alternative à cette régression sociale existe pourtant.

A moins de décréter la paupérisation des retraité(e)s, il est normal de couvrir les besoins sociaux liés à l’augmentation de leur part dans la population par un accroissement des prélèvements sur la richesse produite.

Les déficits des caisses de retraite sont essentiellement dus au refus obstiné de le faire.

Pourtant, le besoin supplémentaire de financement nécessaire aux retraites est réalisable puisqu’il a été chiffré en 2007 par le COR entre 1 et 2 points de PIB jusqu’en 2050, à comparer avec la chute de la part de la masse salariale de 8 points au cours des dernières décennies et avec l’explosion correspondante des dividendes, qui sont passés de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % en 2007.

Il est donc juste d’augmenter la part des salaires et des pensions dans la richesse produite en s’attaquant aux profits.

Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers.

C’est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l’âge de départ.

Il s’agit là d’un choix politique de justice et de solidarité. La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre.

Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité(e)s, l’idéologie absurde du "travailler toujours plus" et la destruction des solidarités sociales.

Nous souhaitons contribuer à une vaste mobilisation citoyenne (réunions publiques, appels locaux pour stopper cet engrenage)."

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Attention, pas d'illusion a avoir sur l'attitude d'une certaine gauche syndicale et politique: (souligné par moi)

- Daniel Cohn-Bendit, qui se réfère à l’expérience de l’Allemagne, les retraites et l’indemnisation du chômage coûtent trop cher :

Il propose donc "qu'existe un mélange de temps de travail et de retraite. On peut travailler jusqu'à 67 ans, mais au quart-temps"... "Il faut changer l’indemnisation du chômage  et l’organisation de la retraite. Les systèmes actuels d’indemnisation du chômage et d’aide sociale correspondent à une période où le chômage était exceptionnel. Aujourd’hui leur coût est devenu exorbitant :"..."Un couple de retraités disposant de l’équivalent de deux SMIC ne vivrait pas si mal. Les retraités ont généralement besoin de revenus moins élevés"...

- François Hollande (PS) a estimé, le 28 mars, qu'il allait "sans doute" falloir "allonger la durée des cotisations" dans le cadre d'une réforme des retraites mais qu'il fallait revoir les règles "tous les cinq ans" en fonction de "l'espérance de vie" et de "la pénibilité" des métiers...(source le Monde)...Se souvenir à ce propos du traité de Barcelone (signé par le duo CHIRAC/JOSPIN en 2002) rejeté en 2005 par 54% des Français  qui prévoyait entre autre "le recul de l'age de la retraite" dans cette EUROPE au "marché libre et non faussé". 

- François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, vient de déclarer qu'il "n'excluait pas la possibilité d'allonger la durée de cotisation"...On n’en attendait pas moins de lui !

- En 2003, en signant la réforme Fillon des retraites, la CFDT a su au moins faire preuve de cohérence : depuis vingt ans, ses dirigeants successifs se placent systématiquement du côté du MEDEF, des gros sous et des bas salaires. Le 15 mai, 2003 en pleine montée du mouvement contre la réforme Fillon, deux jours après que deux millions de grévistes eurent montré ce qu’ils pensaient de la réforme des retraites, François Chérèque acceptait, sans même consulter son bureau national, un accord tellement minable que même la pieuse CFTC l’a refoulé du pied.

D'ici septembre, retraités d'aujourdhui et de demain, ya intérêt à se bouger si on veut pas l'avoir encore dans l'os !

frico


Toutes mes vidéos sur:

  http://www.youtube.com/fricoracing


Publié dans Politique et Société

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