Les usagers de la route en ont marre !...

Publié le par frico-racing

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Les usagers de la route en ont marre !...
FACE A L’ÉCOLOGIE PUNITIVE ET ANTISOCIALE, REJOIGNEZ UNE ALLIANCE D’ASSOCIATIONS SOLIDAIRES :

« L’UNION DES USAGERS DE LA ROUTE »

La FFMC, 40 millions d’automobiliste, VALVE et la FVPP, le circuit d’Albi se sont réunis au sein d’un mouvement commun, soutenu par Bernard Darniche : l’UUR, l’Union des Usagers de la Route.

Le but est de défendre des alternatives aux différentes mesures d’écologie punitive développées actuellement :

• La multiplication des interdictions de circulation, dans les ZFE d’ici à 2025 : 70 % des véhicules actuels seront interdits. Un dispositif de contrôle-sanction automatisé est prévu. Les personnes les plus modestes, ne pouvant acquérir un véhicule récent, seront les premiers lésés et restreints dans leur liberté de circuler. Les interdictions de circulation des ZFE vont en outre immobiliser les véhicules historiques et condamner le patrimoine automobile de notre pays,
• L’interdiction en 2035 de la commercialisation des véhicules thermiques, qui va sacrifier l’industrie française et ses centaines de milliers d’emplois,
• La suppression de milliers de places de stationnement, le stationnement payant pour les motos et scooters,
• La diabolisation des loisirs motorisés et des sports mécaniques, le harcèlement politique à l’encontre des circuits et des rallyes.

Par la voix des associations qui la composent l’UUR entend défendre les millions d’usagers concernés par ces mesures, automobilistes, motards, professionnels et passionnés.
Elle entend faire peser leurs revendications, lors des élections.

Pour autant notre mouvement n’est pas anti écologique : il est en faveur non pas de l’obsolescence programmée que provoquent les pouvoirs publics, mais d’une mobilité sociale respectueuse des besoins de développement durable, et des possibilités financières ou des intérêts de chacun.

L’UUR propose :

• De défendre l’usage des deux roues motorisés qui permet justement de désengorger les axes routiers « plus de deux roues motorisés, meilleures fluidités pour les autres usagers »
• Le libre choix entre véhicule thermique ou électrique, ce dernier n’étant pas adapté à 100% des utilisations, alors qu’on projette d’en faire la solution unique
• De soutenir la filière des carburants propres : carburants de synthèse, bio gaz, bio-carburants.
• De défendre les passionnés de véhicules historiques et de sports mécaniques

L’UUR, via les associations qui la composent, sera aux côtés de ceux qui défendent une transition écologique vers un avenir meilleur pour la planète et pour l’ensemble de ses populations, dans une démarche positive, pas dans une démarche punitive ni d’exclusion.

Nous appelons dès à présent toutes les associations volontaires à rejoindre l’Union des Usagers de la Route, en prenant contact avec ses membres, et toutes les personnes motivées à rejoindre l’association de leur choix parmi celles membres de l’Union !

Contact presse :

Didier Roca, FFMC : 06 13 75 68 98
contact@uniondesusagersdelaroute.com

Entre le prix de l’essence qui flambe, les limitations de vitesse incompréhensibles, la mise en place des ZFE ou les 30 km/h en ville, il ne fait pas bon être automobiliste ou motard actuellement !... Rappelons que le mouvement des GJ est né de ce ras le bol en 2017 !

Nous parlons aujourd’hui de la grogne croissante des usagers de la route, qui doivent composer avec un carburant toujours plus cher, qui ne savent plus s’ils doivent rouler à 80 ou 90 km/h quand ils passent d’un département à l’autre, sont désormais accusés de détruire la planète avec le diesel qu’on présentait hier comme un bouclier anti-CO2, sont soumis au feu roulant de radars toujours plus nombreux (et qui flashent à partir de 31 km/h dans certaines villes)...

Ajoutez à cela le contexte post-Covid et les difficultés industrielles qui l’accompagnent, avec notamment des délais de livraison à rallonge, ainsi que l’obligation « morale » d’acquérir des modèles électrifiés hors de prix, et vous obtenez un mélange explosif qui mérite un décryptage.

Les prix du carburant ne cessent de flamber

L’économie mondiale redémarre, et avec elle des besoins en énergie qui provoquent une flambée des cours de pétrole. Cette hausse se traduit par une hausse continue des prix à la pompe - on a atteint cette semaine le point le plus haut depuis 2013 - avec des taxes qui représentent 60% du montant dont on s’acquitte au moment de faire le plein...

Les 80 km/h peinent à convaincre

On le sait, la mise en place des 80 km/h sur le réseau secondaire, effective depuis le 1er juillet 2018, a soulevé nombre de polémiques. D’un côté, on a la sécurité routière qui brandit des chiffres à peu près incompréhensibles pour justifier cette mesure (même si la bonne foi oblige à reconnaître qu’une vitesse abaissée ne peut que concourir à améliorer la sécurité).

En face, on a certains présidents de départements qui prétendent que les 80 km/h n’apportent aucune amélioration tout en rallongeant les déplacements (tout au plus de quelques secondes sur une vingtaine de kilomètres, mais bon…).

Surtout, ils trouvent là un bon moyen de contester les directives venues d’en haut, jouant la carte des « élus-qui-connaissent-la-réalité-du-terrain ». Or, en vertu de la loi d'orientation des mobilités, ceux-ci ont désormais la liberté de revenir aux 90 km/h sur les routes qui relèvent de leur compétence,

Résultat, une vingtaine de départements sont aujourd’hui repassés aux 90 km/h sur tout ou partie de leur réseau (ou ont au moins annoncé leur intention de le faire), tandis que nombre d’autres trouvent des justifications tout aussi légitimes pour conserver les 80 km/h. Parlez d'une cacophonie !

Outre la crainte de voir la courbe d’accidents repartir à la hausse, ces derniers évoquent le coût des aménagements routiers nécessaires à une ré-augmentation des vitesses et celui des remplacements de panneaux (compter environ 200 € par panneau, installation comprise).

Le problème est que la « vérité » de la sécurité routière varie d’un département à l’autre, ce qui crée un énorme problème de lisibilité et donc d’acceptabilité des règles. En d’autres termes, les pouvoirs publics s’accordent à eux-mêmes une marge de tolérance qu’ils refusent catégoriquement aux automobilistes. Un comble !

Les ZFE : Zones à Faibles Émissions ou Zones de Forte Exclusion ?

En agglomération aussi, les limitations de vitesse fluctuent. On en a récemment eu l’illustration à Paris, qui vient de généraliser les 30 km/h (hormis quelques grands axes), essentiellement au nom de la cause écologique.

Enquête: pourquoi les automobilistes en ont marre ?

D’autres villes de France s’apprêtent à suivre le mouvement, à mesure que se déploieront les Zones à Faibles Emissions (ZFE) d’ici à 2024. A cette échéance, toutes les grandes agglomérations instaureront ces zones où la circulation sera sévèrement contrôlée et réservée aux véhicules dit propres (donc récents, ce qui limitera de fait l’accès des moins fortunés d’entre nous à ces zones).

« On se focalise sur la place de l’auto dans les hypercentres et on ne voit pas l’ampleur d’un phénomène qui concerne la société dans son ensemble. En cherchant à faire plus vert que vert au cœur des villes, on est en train de fermer les espaces privilégiés à l’automobile et aux automobilistes qui viennent des périphéries, qu’il s’agisse des banlieues ou des zones plus rurales » observait récemment sur Caradisiac Gery Deffontaines, chercheur associé au Gerpisa (Groupe d'étude et de recherche permanent sur l'industrie et les salariés de l'automobile). En d’autres termes, tant pis pour les pauvres qui n’auront pas les moyens de "rouler propre".

Source : FFMC et pour partie https://www.caradisiac.com/

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